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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:51

De nouvelles toiles sont écloses à Rueil, sous la signature d'artiste LiLi5...

Fleur-triptyque.JPG

Tetenlair-0312.JPG

Abstrakt-0312.JPG

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 18:56

VOeux 2012 1

Voeux 2012 2

Voeux 2012 3

Voeux 2012 4

Voeux 2012 6

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 18:23

Production perso au fil des dernières années

Anna buvant

Lac titicaca 

 Nuages Corée

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Triptik Ingala

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Nu violet

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 00:21

Wait Cav campagne7Après avoir traversé une splendide campagne vallonnée et recouverte de verte prairies depuis Hamilton (d’où l’on s’attend à croiser un Hobbit à chaque virage), nous arrivons à Waitomo Caves. C’est même le nom du village. Riante bourgade qui ne vit qu’au rythme des touristes venus voir les grottes. 1 visitor center + musée, 1 entrée monumentale des grottes, 3 restaus et 2 B&B, plus un antique hotel aux relents de splendeur passée (à mi-chemin entre l’hôtel colonial et celui de Shining). Wait Cav B&B2

 

 

 

 

 

 

Nous choisissons un joli B&B idéalement situé en haut d’une fichue cote, mais qui nous permet d’avoir une vue à 360 sur les collines environnantes, sous lesquelles les grottes déploient leurs trésors de stalagmites et tites en tout genre. La propriétaire, Helen, nous accueille à la néo-zélandaise : grand sourire, poignée de main immédiate « Hi I’m Helen, welcome », et hop on papote comme si on se connaissait depuis toujours. Simple, direct et franc du collier, sympa, sans embarras de manières….j’adore.

 

Nous décidons de faire tout de suite la visite « touriste 3è âge » dans la grotte principale. Notre guide Maori, nous accueille avec une voix très apaisante, très calme et à la fois très autoritaire. Etonnant, voix idéale pour une petite séance de méditation dans les grottes…ils devraient proposer ça. Nous descendons des escaliers (là c’est clairement aménagé pour la sécurité du touriste, rambardes, éclairages…), mais ça ne retire rien à la beauté des lieux, grandes salles « cathédrales » avec des formations de calcaires datant d’époques antédiluviennes, formant une multitude de pics, de vagues, de colonnes se rejoignant ou pas…bref la nature dans sa grande beauté. Nous prenons un bateau tout au fond de la grotte, pour nous balader quelques instants dans le plus grand silence, dans la grotte des vers luisants « glow worm cave ». Tout le monde se tait assez naturellement alors que le bateau glisse dans l’obscurité totale….totale ? pas complètement, à mesure que nos yeux s’habituent au noir, nous détectons bientôt une multitude de petits points lumineux au dessus de nous. En fait, des milliers de lumières, tout comme si nous étions sous le plus incroyable des ciels étoilés. Atmosphère assez magique en fait, nous recommandons, même si ce n’est pas la façon la plus wild de visiter. Un petit tour par le « Disney store » en sortant, et nous allons vers le B&B histoire de bouquiner au soleil et dans le vent, avant l’heure du dîner (19h, car après c’est trop tard, tout ferme). Ce soir nous dînons au HuHu café, LE restau chic et design du coin. Après quoi un bon vieux film à la gloire d’un héros néozélandais (campé par Anthony Hopkins qui tente de battre des records de vitesse), dans un canapé moelleux et sous une bonne vieille courtepointe de patchwork (ça caille ici le soir sans chauffage)…quand je vous dis que chez Helen on se sent chez soi !

Lit moelleux, toujours avec le chauffe-matelas (mais cette fois ça va, fait pas trop froid sous la couette), et maintenant nous n’en avons plus peur comme il y a 3 ans, on a compris que c’était le mode de chauffage des chambres, et c’est « safe ». Le lendemain matin, nous découvrons le pantagruelique petit déj d’Helen, avec 8 sortes de miel, de divins « bacon & eggs »…bref, bonne adresse. Et il nous faut au moins ça pour aller affronter les grottes.

 

Wai haggas honking holes10Ayé nous sommes partis pour les « Waitomo adventures », et nous avons choisi les Haggas Honking Holes, le truc de 4h classé 8/10 sur l’échelle « Rambo », et « 6/10 sur l’échelle glow worms ». Je signale histoire de frimer, que le 8/10 Rambo…c’est le plus dur. Et aussi, euh on a choisi cette option parce que dans le prospectus ils disaient « c’est Indiana Jones dans une machine à laver »…et ça forcément ça nous a plu. Cette fois je ne me fais pas avoir, je garde mon Icebreaker en mérinos sous la combi, en plus d’un tour de cou, histoire de ne pas trop grelotter. Combi + veste serrée + bottes de boucher (ce sont celles qui accrochent le mieux il paraît) + casque + frontale…et hop nous voilà fin beaux et équipés. Nous serons un tout petit groupe de 3 en plus des 2 guides.

Wai haggas honking holes42Tant mieux, on aura moins à attendre les autres dans le froid (vous l’aurez compris, le froid est LE truc qui me stress ici). Petit entraînement au rappel dans les champs pentus, et hop nous voilà partis dans les entrailles de la terre. Il fait noir, c’est mouillé, et l’eau coule de partout….coooool ! Premier rappel de 50m, dans l’obscurité quasi-totale (le guide qui nous accueille en bas semble tout petit et peu éclairé), le long d’une petite cascade bien calme, pas mal pour s’échauffer. Mais avec nos lampes, on voit quand même les merveilles de ces grottes sur lesquelles on s’efforce de ne toucher que le granit et si possible pas le calcaire ni les concretions de calcium pur (notre peau contient de la graisse naturelle très nocives pour ces sculptures ancestrales). Seul le contact avec la botte est tolere, ça peut le faire, en douceur si possible. Faut pas casser tout de même.

 

Wai haggas honking holes49A un moment, on se fait un rappel tout seuls en bas (les 2 guides sont en haut), et en arrivant en bas, tu ne vois qu’une grosse flaque d’eau qui t’arrive à mi-mollet, entourée de parois. Là quand tu demandes au guide où aller ensuite, il te dit « tu suis l’eau »….grand moment de solitude étant donné que 1) tu as du mal à voir où va l’eau, 2) quand tu vois où elle va, tu regrettes franchement de t’être inscrite à cette activité absurde. Il faut alors s’accroupir, et détecter le minuscule passage par lequel l’eau s’échappe…et puis y aller, ya pas à tortiller. Donc hop, on passe la tête en premier, là on voit qu’il y a un peu d’air (enfin une bonne nouvelle) et surtout que derrière ce trou de souris, il y a une chambre plus grande. C’est la seule chose qui vous fait y aller…faut bien trouver une bonne raison. Mais grand moment de solitude quand même, car pas moyen de rebrousser chemin, t’as pas le choix !

 

Wai haggas honking holes8Bon alors, à part ça, on s’est fait jeter dans un trou sous une cascade, avec le guide qui ne te dit pas de combien sera la chute, qui te tient par le harnais, mais qui te dis « éteins ta lampe », et hop qui se met à hurler histoire de bien de mettre le palpitant à fond…marrant car en fait, le « thrill » tu t’attends à l’avoir sur la longueur de la chute, et en fait c’est tout court, mais tu te prends la cascade dans la tête…et ça tu t’y attendais pas. La voilà la « machine à laver » annoncée dans le prospectus Bref, je passe en premier, alors du coup, je me pose en attendant les autres, et en éteignant ma lampe histoire de ne pas gâcher leur « thrill »…là je découvre une colonie de glowworms qui me racontent une jolie histoire de nuit étoilée au centre de la terre. Une petite méditation plus tard, j’entends les cris de mes camarades qui arrivent pour continuer la balade. La suite est tout aussi dingue, on rampe dans les boyaux (pas trop petits ça va), sauf un sous lequel j’ai tout de même eu un petit flip de rester coincé (ça c’est ma grosse trouille de claustrophobe qui ne s’assume pas), mais bon, on y va tout de même. Et là encore, ça ne dure pas longtemps du tout, heureusement. Mon loulou rame un peu et bois la tasse par moment, mais il passe toujours.

 

Par moment, on marche dans l’obscurité et là tu peux aussi très vite te faire un sale film, genre « je suis dans le film « the descent » et des êtres aveugles albinos et assoifés de sang vont me prendre la jambe », ou encore « je vais croiser Gollum au détour d’une stalagmite »…bref, tu t’accroches tout de même un peu à ta lumière frontale. Enfin, nous entamons la remontée en grimpant sur les roches sédimentaires des cascades, comme sur un millefeuille et assez facilement finalement. Nous remontons des 80m que nous avons descendu, pour retrouver le soleil et la végétation, bien fatigués après ces 4h d’activité bien intense. Mais expérience fantastique !!!!! C’est seulement lors de la remontée que je demande à notre guide le type de faune qu’il y a en dessous en plus des vers luisants et des moustiques…et là il m’explique qu’il y a des grenouilles et de grosses araignées velues qui nagent dans l’eau….t’y crois qu’il me dit ça à moi ????? D’un sens vaut mieux, car si je l’avais su avant…pas sûr que je l’aurais fait. Allez, une bonne douche chaude (vous remarquerez que pas une fois dans mon récit je n’ai évoqué le froid…pas grelotté du tout, dingue non ? vive le mérinos), et nous allons manger un peu au soleil en terrasse avant de repartir pour Auckland. Ya tout de même le match de 3ème place ce soir, faut pas rigoler.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 01:11

Un bon bain chaud au SkyCity Grand Hotel et me voilà enfin réchauffée. Une nuit plus tard, nous reprenons la voiture.

 

Intermède People : Il faut que je vous dise tout de même, je vis une vie formidable. En allant chercher la voiture avec Etienne, nous croisons Serge Betsen, dit "le sécateur", et je vous confirme que le monsieur a une carrure face à laquelle tu ne discutes pas s'il lui prend l'envie de te piquer ta glace...bref, on papote, on cause de la famille tout ça tout ça...et on repart. Deux jours plus tard, dans la rue, il nous recroise au beau milieu de la foule du "fan trail" et voilà t'y pas que c'est à moi qu'il dit coucou de la main, Etienne étant en train de regarder ailleurs !!!! Vous vous rendez compte que des joueurs connus me reconnaissent dans la rue...c'est trop dingue ! En rentrant, vous me direz si vous voulez que je vous fasse des dédicaces les filles...on verra si mon emploi du temps de star mondialement connue me le permet...ouahhhhhhh j'me la pète grave.

 

Ceci étant dit, faut quand même que je vous raconte notre virée en "hobbitland". Eh oui, dans la partie de Nouvelle-Zélande où ils ont tourné une partie du Seigneur des anneaux. Vous savez, ces petites prairies vallonnées et très vertes, façon télétubbies...et bien nous y sommes allés avec mon chéri, pour voir des vers luisants...mais pas que.

 

Hamilton 2D'abord, étape gastronomique et culturelle par la riante ville de Hamilton (en allant vers le sud depuis Auckland pour ceux qui suivent sur une carte). Bon, je dis gastronomique...je pourrais aussi ne pas le dire. Car coté gastronomie...les restaus de rue se suivent et se ressemblent terriblement. C'est simple, quand il y a un restau (à moins que ce soit un top cher)...ça sent le graillon partout.Hamilton scutp1

On vous sert des hamburgers roboratifs et des muffins étouffe-all blacks. Pas mauvais, mais à force, un peu gras et toujours pareil. Moi je continue mon audit mondial de la Caesar Salad, et pour l'instant, la première place reste à celle mangée en 93 dans un restau de centre commercial au Qatar (...). Donc 35 minutes de graillon plus tard, nous tentons la balade à la galerie d'art, puis au musée du coin en bordure d'une jolie rivière.

 

Sympa le musée, comme d'hab, on peut toucher à plein de trucs, les enfants peuvent faire plein de jeux (expo sur le rugby, il y a même un petit coin de salle où ils peuvent y jouer !). Il y a même une sculpture de plein air qui semble flotter dans le ciel. Tout ça mâtiné de courbes maori partout...ya pas à dire, c'est vraiment très joli ces designs inspirés des tatouages maoris.

 

Bon c'est pas tout ça, mais on doit encore rouler vers Hobbitland, histoire de voir ces petits vers luisants qui ont une renommée mondiale !

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 11:22

Mon chéri m'avait dit "tu vas voir, on va faire de la plongée dans l'un des 10 plus beaux spots de plongée choisis par Jacques Cousteau, ça va être génial". Du coup, moi forcément, j'ai pas résisté.

 

J'avais tout de même senti que s'il faisait 11° et de la pluie par intermittence à l'extérieur de l'eau, il pouvait y avoir suspicion que ce soit un tantinet frisquet. Et moi j'aime pas quand c'est frisquet pour la plongée. Batifoler un quart d'heure dans une eau à 15° comme en montagne, ça, ça va. Mais la plongée qui dure 1h, en eau froide, je savais que j'aimerais pas, je le sentais bien. Déjà qu'aux Maldives, dans une eau à 28°, au bout d'une heure sous l'eau avec une combi...je grelotte, alors vous imaginez quand c'est plus frois...et ben j'avais raison de me méfier.

 

calypso

Remarquez, j'ai bien fait de m'acheter un bonnet en "mérinos mélangé à de la fourrure de Possum" (pas de panique les écolos, ici le possum est l'équivalent d'un sale rat, nuisible, dont il faut se débarrasser car il bouffe tout, alors prendre sa fourrure, c'est limite un bienfait pour l'écosystème néozélandais) juste avant d'aller plonger.

Et puis, comme un signe du destin, je l'ai choisi rouge le bonnet...avant de monter sur un bateau de plongée qui s'appelle "Calypso"...ceux qui suivaient les aventures de l'équipe Cousteau à la télé, me comprendront.

 

Regardez si on a l'air réchauffé ce matin, en partant sur le bateau pour une jolie journée de plongée.

 

Nous voilà donc partis pour une journée de plongée, avec 2 spots prévus, sur le site des "poor knight's islands", site sacré des Maori sur l'île, et réserve marine sous l'eau.

 

Le seul petit soucis c'est que l'eau est à 16°. Et même si la fille qui m'a donné la combi, m'a rassuré en me disant que 7mm c'était bien suffisant, pas de soucis...Je n'aurais jamais dû la croire. Les néo-zélandais ils se baladent en tong et short ici quand il fait 11° !!!!

 

Total, j'ai passé 43 minutes dans une eau à 16° ce matin. Et malgré la combi, je peux vous dire qu'au bout de 10 minutes, je grelottais sous l'eau...pas facile de garder son détendeur en bouche quand on grelotte, je vous le dis moi.


Alors, bon d'accord, on a vu des gros poissons scorpions, une raie aigle, des nudibranches, des murènes jaunes et surtout des milliers de trucs genre méduses mais qui n'en sont pas et qui ne piquent pas. Des trucs transparents et gelifiés avec un tube digestif...qui mangent le plancton. Très joli. Mais bon, quand tu grelottes, forcément tu apprécies moins. Mon loulou n'était pas non plus des plus réchauffé, mais lui viiblement, ça le fait moins souffrir que moi.

Total, quand je suis remontée sur le bateau, j'étais rouge vif, j'ai grelotté une heure durant en parvenant difficilement à ma réchauffer, et avec l'épiderme piquant comme si on me faisait une séance de piqûres partout sur le corps en même temps...sympa non.

Je peux vous dire que j'ai refusé tout net de faire la deuxième plongée,  et je me suis rhabillée aussi sec (façon de parler, il pleuvait). etienne ploufL'après-midi, Etienne a fait la deuxième plongée (à 16° toujours) et m'a dit qu'elle était bien plus belle, avec des caves, de jolies lumières dans le bleu et plus de poissons. Mais je n'ai pas regretté, à la place, j'ai fait la sieste pendant une éclaircie, et là j'ai un coup de soleil sur les joues....allez comprendre.

 

Mais bon, au final, cette plongée, on ne sait pas bien pourquoi Jacques Cousteau lui a donné cette note...nous on n'est pas totalement d'accord.

 

tutkaka

 

 

 

 

 

 

 

Ceci dit, le coin est super joli. Les petites criques qui se succèdent sur la cote, l'eau turquoise...ça fait penser aux calanques de chez nous (à l'exception de la terre rouge, et des pelouses très très vertes).

 

 

 

 

 

 

etienne vue

Nous nous sommes trouvé un petit motel situé idéalement en haut d'une colline, surplombant la mer, et nous sommes restés hier soir, un bon moment, les fesses dans les bruyères (humides) à regarder les mouettes et autres fous, faire des pointes de vitesse à raz de l'eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref, si on fait abstraction de la température de l'eau, ce coin est vraiment superbe, et pas trop peuplé...mouette

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 11:17

Rien que pour le fun, nous venons de recevoir les photos du canyoning. Et nous ne résistons pas à l'envie de vous montrer comme nous sommes beaux et élégants dans ces seyantes combinaisons de néoprène pas du tout à nos tailles, et dans ces petits casques jaunes.

 

Mais bon, faut aussi regarder les images attentivement, car la cascade à étage est en fait haute d'environ 70 mètres, et c'est ça que nous avons descendu en rappel. Et puis aussi la jolie photo du canyon...

canyoning troupe

 

canyoning1

 

canyoning cascade

 

canyoning canyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 08:45

Lundi 17 octobre 2011

 

waiheke islandPromenade de ces dames sur l’île de Waiheke. Je rejoins Jackie pour jouer le rôle de traductrice et lui permettre d’échanger avec les épouses des membres de l’IRB (International Rugby Board). Mais en fait, je ne le ferai pas qu’en anglais, étant donné qu’il y a aussi des Argentines, Italiennes, Portugaises…je passerai aussi pas mal de temps à rafraîchir mon espagnol, et c’est plutôt sympa ma foi.


Visite touristique l'ile de Waiheke aux abords d’Auckland (30 minutes de ferry), qui fait la taille de Singapour, mais au lieu des 4 millions de singapouriens, ici on culmine à 80 000 habitants. Petit paradis non loin de la grande ville, les plages semblent idylliques (je dis semblent car le ciel est gris et bas, alors forcément cela apparaît moins sublime, mais c’est tout de même très joli). Là encore, je suis frappée par l’esthétisme des maisons néo-zélandaises, qui se fondent dans le paysage, et qui bien souvent offrent un design qui n’est pas pour me déplaire. Grandes baies vitrées face à la mer, plain pied et grands parallélépipèdes de bois.

 

Nous visitons une fabrique d’huile d’olive ! Etonnant non ? Dans les années 70 des vignerons ont eu l’idée de planter des oliviers, pour faire joli. Et puis ensuite, ils ont tout de même vu que les arbres se plaisaient et donnaient pas mal d’olives …d’où l’idée d’en faire de l’huile. J’ai ainsi appris que l’on peignait les oliviers pour la récolte des olives…t’imagine le boulot en Toscane, de peigner les oliviers…Bon là c’est fastoche, yen a pas des tonnes…mais tout de même « peigner l’olivier »…fallait l’inventer.
Jacky & ValMais trêve de plaisanterie, c’est qu’elle est tout à fait délicieuse cette huile d’olive, elle sent l’herbe et la tomate…pas mal du tout. Allez j’en achète pour le fun. Avec aussi du bon miel de Manuka (hyper bon pour la santé, et uniquement from New Zealand). Le vignoble – oliveraie est aussi tout à fait acceptable, jardin avec des bananiers, des citronniers, des figuiers et des oliviers of course…au milieu de palmiers…c’est troublant, on ne sait pas dans quel paysage se situer. Mais c’est bien sympa cette jungle locale.

Visite rapide d’un vignoble avec des vins un peu jeunes à notre goût, puis direction un divin restaurant (où pour y établir une réception de mariage, il y a une liste d’attente de 2 ans !). Tout en hauteur, avec une superbe vue sur les baies de l’île, et en arrière plan, Auckland. Personnellement, j'imagine tres bien Sarah faire un petit stage dans ce prestigieux restaurant dont je prends la carte a tout hasard...

 

lambUn serveur français s’occupe très bien de nous, et nous fait goûter les vins locaux, tout à fait sympathiques. Crevettes au carottes, mangue et gingembre, agneau néo-zélandais (eh oui j’ai commandé de l’agneau…et figurez-vous que c’était bon, même pas le goût de suif dites-donc). Un délicat repas, entouré de charmantes dames japonaises stressées par le dépassement d’horaire, nos amies italienne, sud-africaine, samoa et portugaise…très international tout ça, bien sympa.

 

Le soir je retrouve mon homme qui a bien travaillé et qui nous a concocté un programme aux petits oignons pour cette semaine. Au programme, de la plongée, une course sur un bateau de l’America’s cup, une visite de caves…que du bonheur.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 08:40

france walesLa victoire est là, mais très très humble… hier au stade, nous n’avons pas osé sortir le drapeau au-delà de la marseillaise du début. Le plaquage cathédrale, le carton rouge, et le rugby à 14 des Gallois…quelle histoire. A la mi-temps, nous n’en menions pas large, et finalement pas plus lors du coup de sifflet final. Même si le palpitant dépassait les 180 lors des dernières minutes de jeu…comme dirait Etienne « winning ugly…on dirait l’équipe anglaise », « happy but not proud ». Donc dans la loge des VIP, profile bas pour les tricolores, mais hyper content tout de même.


L’arrivée à l’Eden park, en bus VIP s’il vous plaît, par une voie réservée (on dit « bubble to bubble » dans le langage des pros de l’organisation d’événements), ça le fait grave tout de même. Arrivée dans la loge, champagne of course. Mais moi, là faut que j’arrête de prendre les coupes de champ’ par principe, car en fait, je n’ai pas envie de ça à toute heure du jour et de la nuit  (c’est là que je me rends compte que je ne suis vraiment pas faite pour la folle vie de VIP à St Trop !). Les vrais habitués des carrés VIP, je veux dire ceux qui voyagent tout le temps pour le travail, eux, ne se ruent pas sur le champagne…on les repère ils ont un verre de coca light instead…et finalement je finis par faire pareil. Car le champ’ c’est festif, mais au bout d’une coupette à jeun, moi je ne maîtrise plus mes paroles, déjà en français, alors en anglais…et là faut pas que je dérape tout de même, ya mon homme qui bosse son image.

Bon bref, ma coupette à la main, je scrute le parterre d’huiles, et rien de moins que la princesse Charlène à 3 m de moi, et son prince que me présente Etienne …je bafouille un « bonsoir… » avec un immense sourire, je ne sais pas quel titre lui donner moi…et puis le « monseigneur » ne parvient pas à sortir. Pas grave, il ne m’entend même pas.

Plus tard arrive monsieur le ministre Douillet, hop la bise…eh ouais. Mais bon, je vous rassure, Etienne ne serait pas là, je n’aurais pas la bise. Heureusement que je croise les Cotterel (Steven et Rebecca), ainsi que Jacky Lapasset, et finalement les Snedden (Martin & Annie), à qui je peux causer pour de vrai, avec une vraie conversation et non plus seulement mon sourire de ficus (je suis devenue très forte dans le sourire de ficus, je peux vous donner des cours les filles).

 

Et au fait, il faut que je précise un point concernant une phrase de l’épisode précédent. Je vous parlais du film « sécurité » dans l’avion, spécialement tourné avec des Blacks et plein de jeux de mots techniques…je sais parfaitement qu’avant une mêlée on dit « crouch, touch, pause, engage », mais là dans l’avion ils disaient bien « touch, pause, embrace » histoire de dire qu’il faut prendre ses genoux en cas de crash…je dis ça pour mon homme qui s’est moqué de moi avec un petit air supérieur du style « la pauvre, elle ne sait même pas les bons termes »…NAN MAIS ! Ceci étant rétabli, revenons au match.

 

Après le match, finalement sage retour à l’hôtel, conjonction d’un bon jet lag qui finit de laisser des traces, et d’un « on n’ose pas trop la ramener » et aller festoyer dans les pubs.

 

piha beach 2Aujourd’hui dimanche, nous avons fait un truc super : du canyoning dans les gorges de la rivière Kite Kite près de la plage de Piha. 40 minutes de bon vieux minibus VV plus loin  qu’Auckland, et nous débarquons sur une sublime plage de surfers avec de gros rochers et un splendide sable volcanique. C’est sublime dans la lumière du matin. Mais ce n’est pas là que nous allons faire les fous, on va juste s’équiper de combinaisons néoprène 5 mm (et ce ne sera pas de trop pour ne pas trop grelotter dans l’eau frisquette du torrent), enfiler de vieilles baskets, un seyant baudrier avec culotte de toile cirée renforcée, et la touche finale…le casque façon Caliméro qu’aurait pas eu de chance.

 

Et c’est parti pour une ballade en forêt. Nous retrouvons les splendides fougères argentées (silver fern, l’emblème de la Nouvelle-Zélande) et les Kauri. Une bonne montée plus tard nous sommes en haut des cascades. Etienne et moi on se sent déjà crevés…mais c’est là que la rigolade commence. Descente en rappel de quelques falaises, 15m d’abord pour s’échauffer, puis un bon 50 m ! Moi qui n’avait jamais fait ça, j’adooooore. Mon homme aussi, mais lui c’est un vieux pro du rappel. En bas de la splendide cascade à étages recouverte de mousse, je m’imagine Anna se lancer en rappel avec un joyeux « Youhou ! », Maylis s’assiérait pour dessiner toute cette beauté, et Judith…serait sans doute aussi en rappel.

 

piha beach valSympa mais frisquet tout de même, et puis à chaque fois que je me réchauffe un peu…il faut sauter dans l’eau glacée…heureusement que la nature est sublime, ça motive à sauter, et puis ya mon homme qui regarde, alors forcément, je ne peux pas hésiter, faut qu’j’y montre que j’ai même pas peur !

 

On se jette en arrivant dans l’eau très très fraîche de la cascade, et on se casse la binette sur les pierres moussues. Bref, que du fun.

Mais le top c’est tout de même la descente en rappel le long de la cascade, où on se prend comme le pommeau de douche dans la figure, et quand on essaie de mettre ses jambes à l’équerre…l’eau les chasse violemment. Pas si simple, mais très très sport.

Ca se fait le long d’un canyon splendide qui donne l’impression au choix, d’être Christophe Colomb qui découvre un territoire vierge, ou bien dans l’île de King-Kong. En bas du canyon, une splendide souche d’arbre toute lisse de l’érosion aquatique, met une touche finale d’esthétisme à ce paysage.
Bon puis sinon, on a aussi fait des sauts de 4m (mais vu d’en haut on avait l’impression que c’était à 10m de haut), et on s’est incrusté dans de tout petits passages impossibles (ce qui m’a valu un bon vieux fou-rire en pensant qu’Etienne allait rester coincé…je sais, pas très charitable, mais franchement poilant à regarder).

 

Un petit truc un peu déstabilisant aussi, ici c’est le printemps, les petites feuilles vert tendre sortent seulement de leurs bourgeons, et les oiseaux chantent comme des fous… et moi ça me trouble. Il y a quelques jours c’était l’automne vous comprenez, alors mon horloge biologique, elle est toute perturbée avec ça. Sympa quand même de se faire un deuxième printemps dans l’année !

 

Après un bon bain chaud, un brushing et une petite robe noire, me voici assortie au chic de mon homme qui arbore sa cravate « All Blacks » (vous noterez que je me mets tout en noir pour aller supporter les All Blacks). Car ce soir, de nouveau match à l’Eden park.

Mais cette fois, pas de grande conversation avec Raphaël Ibanez dans le bus, ni même monsieur Pelous comme hier…non rien que des gens pas très connus. Bon d’accord, nous avons tout de même tapé la discuss avec SAS le prince Albert en attendant l’ascenseur, alors que nous revenions tout crados du canyoning…notre vie est passionnante.

 

eden parkConcernant le match, rien à dire. Un grand moment, le stade en feu, très très noir, avec quelques taches jaunes isolées. L’hymne national et le Haka très galvanisants. Le match, du beau rugby selon moi, en tout cas rien à voir avec la veille. Va falloir un sacré miracle pour les battre les noirs la semaine prochaine.

 

En rentrant, nous croisons D.Douillet, qui nous explique qu’il a connu de grands moments de solitudes en combats sur les tatamis, face à des monstres de 2m18 et 145kg de muscle, ne sachant pas comment les battre (moi j’imagine difficilement DD en « moment de solitude »…) et qu’en fait, tout est dans la tête. C’est là où Bernard Lapasset lui conseille d’aller parler aux Bleus cette semaine…histoire qu’ils soient forts dans leur tête.

 

Allez, dodo, demain je passe la journée en excursion bateau, invitée par Jackie pour l’accompagner comme interprète pour la « journée des femmes de l’IRB ». Trop dure ma vie.

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 04:39

bobato

 

Ayé les amis, nous avons atteri à Auckland, « city of sails », pour les non anglophones « ville des voileux »…donc on comprend tout le vent qu’il peut y avoir.

 

 

Le temps qui nous accueille est « soleil, puis pluie, puis soleil, puis pluie… », mais nous sommes diablement contents d’être là. Ca fait tout de même un peu drôle de ne pas avoir nos croquettes avec nous cette fois.

 

 

 

Petit résumé du voyage : 24h d’avion en tout, avec un petit 1h Paris – Londres, puis 12h Londres- Los Angeles, puis 11h de Los Angeles – Auckland. Bonne idée les chaussettes de contention finalement. Je rigole, mais la classe « premium economy » d’Air New Zealand c’est une vraie bénédiction. C’est tout comme une business, fauteuil spacieux, espace pour allonger ses jambes, plein de trucs à manger tout le temps, des films…à ne pas dormir tellement tu ne sais pas par où commencer…d’ailleurs, parlons-en de ça. Comment voulez-vous dormir quand ils proposent l’intégrale de la saison 8 des 24h…impossible. Eh oui, que voulez-vous, on est comme ça nous, incapables d’y résister à Jack Bauer et son cocktail de finesse et de douceur. Résultat, sur 24h d’avion, nous n’avons dû dormir que 6h en tout, et le reste du temps, les Bose scotchés aux oreilles, on s’est enchaîné plus de 16 épisodes (avec une pause pour s’arrêter à LA). Et vous imaginez le stress que nous avons engrangé pendant ces visionnages (ceux qui savent, savent de quoi je parle)…total, vendredi 14 on a été dans un coltard total all day, à bailler toute la journée en attendant que l’on s’autorise à se coucher vers 22h (belle victoire tout de même) après un « foot massage » tout de même.


Tiens, un truc rigolo aussi grâce à la magie des fuseaux horaires. Nous n’avons jamais vécu la journée du 13 ! Partis à 13h de Paris le 12, arrivés à LA, mais avec des heures en moins, nous étions donc toujours le 12. Départ pour Auckland, et là…on passe la barre de la date, et hop nous voilà le 14, marrant non ? Au retour, effet inverse.

 

auckland skyRevenons à la Nouvelle Zélande et à la coupe du monde. On sent que tout le pays vibre pour ce « bige vent ». Toutes les voitures ont 2 drapeaux dans les rues, celui des Blacks et celui d’une autre nation. Même le film des consignes de sécurité a été spécialement tourné pour Air New Zealand, avec des stars du rugby qui font les zouaves pour donner les infos les moins écoutés du monde avec un angle humoristique. C’est réussi, tu te marres et tu cherches à trouver les jeux de mots rugbystiques…du style « if anything goes Black, search for the lights… », « take the security position, pause, touch, embrace »…bref, que du bon.

 

Hier nous nous sommes balladé en ville, sur les quais (animations sur la culture maori…là les filles nous manquent vraiment, elles auraient adoré dire « ah oui on connaît, les pounamou tout ça »). Découverte de l’hôtel (avec sa super piscine de 25m, une ligne mais 25m, top non ? j’en ai déjà profité aujourd’hui pour me faire mon heure hebdo de natation, trop bien), du monstrueux buffet du petit déj, du Club France au bord de l’eau. Etienne recroise toutes les têtes connues du rugby international (moi je rame pour me souvenir « où je les ai vu déjà ? »). Heureusement, Bernard Lapasset et Jackie, eux je les connais et nous déjeunons ensemble ce midi, c’est bien sympa, on sent qu’après 6 semaines en terres kiwis, ils sont contents de papoter en français. Grâce à eux tout de même, on est traités en VIP, c’est sympa, on risque d’y prendre goût.


design fougerePour l’heure, je vous écrit du lobby de l’hôtel, où j’ai une bonne connexion wifi, et il y a de l’électricité dans l’air, car pas mal de mecs en rouge sont là…très grands et musclés… »ah bon c’est les joueurs gallois ? », « comment ça le type là en short, c’est le capitaine ? »…un petit virus de gastro serait le bienvenu histoire de faciliter la tâche à nos bleus pour ce soir. Comment ça pas sport ?

On attend aussi monsieur le ministre Douillet, ainsi que SAS le prince Albert et madame…promis si je peux, je prends des photos.

 

Bon allez trève de passionnantes lignes, je vais arrêter là ma prose du jour, non sans vous dire que demain normalement on se fait une journée virée sportive avec Etienne, canyoning et balade non loin d’Auckland. Ca c’est en attendant de faire notre saut depuis la Sky Tower. Si si c’était prévu. Allez donc voir les articles de la Nouvelle-Zélande dans ce même blog, vous verrez bien qu’on en parle de le faire, depuis 2008.

 

Allez je dois aller me concentrer pour le match à l’Eden Park ce soir…j’y crois pas que je vais le voir ce match en vrai, depuis là-bas ! On y croit !!!!!

 

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